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Sunday, April 12, 2020

Demenement


Désinvolture timide mais assumée,
Féconde d’humilité et de hardiesse,
Et des paroles d’une éloquence exaltée
Qui déploie les vers d’une immaculée caresse.

Un départ qui revêt des allures d’exil
Pour celui qui ne bouge, expatrié urbain,
Qui cultive le rêve en démiurge imbécile,
Et d’éloges heureux couvre les jours anciens.

Abreuve-moi d’un mot, le plus rare et précieux,
En un souffle couché pour des mois de chaleur,
Une impression un songe, un astre de tes cieux,
D’un soupçon de printemps, donne m’en la couleur.

Je chante l’oraison d’un temps providentiel
Où, à peine effleuré par le mal folâtrait
Mon esprit dans ses yeux, profondeurs irréelles,
Témoin de gestes dignes du plus doux attrait.

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