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Wednesday, January 1, 2020

Découvertes musicales et bon coups mélomanes de 2019


Cette année fut faste pour les femmes en matière de production musicale. Sara Dufour, avec son album éponyme, nous présente des textes très personnels sur des musiques enjouées, avec quelques pointes de mélancolie juste aux bons endroits. « Chez Té Mille », « Baseball » et « Histoires » sont devenues des classiques pour moi. Laura Babin nous a offert Corps coquillage, introspectif et envoûtant. Coups de cœur : « Regarde » et « Là ». Poulin, quant à elle, a été une belle surprise. Je l’ai découverte complètement par hasard dans une prestation live à CISM. « Peu m’importe » et « Assez », de son album L’Or des fous sont de petits bijoux. Avec les deux pièces que Marie-Gold a sorties, « JACK » et « Pousse ta luck », son futur premier album en bonne et due forme s’annonce très prometteur.

Sexe étranger
, de Nüshu, un groupe composé d’une section rythmique toute féminine est ma dernière découverte de l’année, et non la moindre. Un rock aux accents punk, brut et excessif. Parmi les sorties de 2019, mentionnons Kiwanuka, de Michael Kiwanuka, un « smooth soul » très agréable que m’a fait découvrir l’ami Alex. Michel Rivard a sorti L’Origine de mes espèces, un album très personnel et très dur. Le sujet, le mariage de convenance de ses parents dû à sa naissance, est traité avec dignité et gravité. C’est un album qui s’apprivoise tranquillement, ce qui est rare à notre époque. Le dernier Pierre Lapointe, Pour déjouer l’ennui, est de loin supérieur à La Science du cœur, son succès de 2017 que j’avais pourtant trouvé peu reluisant. Adrian Belew a fait paraître Pop Sided, un album léger et festif, qui fait regretter encore plus qu’on l’ait chassé de King Crimson. Peter Hammill, quant à lui, a sorti Not Yet Not Now, un coffret live de 8 disques qui contient beaucoup de ses meilleures performances enregistrées en spectacle, pendant que son acolyte Hugh Banton a fait paraître un album de reprise de Bach, HB plays JSB on HB3, dont la version de la passacaille et fugue en do mineur (BWV582) est particulièrement jubilatoire.

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